La vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille, je le répète souvent, au risque de déconstruire le monde idéal pailleté que certains se font… C’est une vie de défis, de choix, de renoncement, un marathon plus qu’une course. En période de crise c’est encore plus vrai.

Comment naviguer dans une période de turbulences ? Comment en sortir plus fort, ou tout du moins indemne ? C’est une récente conversation avec un de mes anciens étudiants qui m’inspire cette publication, et elle s’adresse je crois à tous … Entrepreneur ou non !

A l’ère des réseaux sociaux, et du bullshit Linkedin (oups pardon …), il n’est pas évident de se sentir à sa place dans un monde qui ne tourne pas rond.

Selon statista, en 2023, plus de 3,3 millions de personnes étaient freelance en France. C’est un chiffre en constante augmentation depuis 15 ans, et il est vrai que le statut séduit de plus en plus une jeune génération en quête de découverte, d’autonomie et d’aventures. C’est le statut idéal pour voyager, profiter, ne dépendre de personne… Enfin sur le papier !

La recette miracle

Passez les premiers contrats du cercle proche, il faut bien se rendre à l’évidence, c’est en réalité un poil plus complexe de faire face ! Et quand la période chahute, quand les clients ne sont pas au RDV, quand l’économie est en berne, il n’y a malheureusement pas de recette miracle. 

Moi « … et L’année est particulièrement compliquée » 

Lui : «  A quoi tu ressens ça ? 

Moi : « Mes clients / le marché français / mes contacts …

Lui : « Tu as trouvé quelle parade pour y remédier ? 

 

Avec mon pragmatisme légendaire, je réponds du tac au tac « Aucune ».

Même avec plus de 15 ans d’expérience ; en période de turbulences, il faut toujours serrer les fesses (aguantar comme diraient les espagnols), redoubler d’efforts dans sa prospection, réduire ses coûts de structure et attendre que la crise passe.

C’est du bon sens, mais parfois quand on a la tête dans le guidon et que le monde digital répète à tue-tête que tout va bien ailleurs, on a du mal à réaliser qu’en réalité on n’est souvent pas seul dans cette situation.

 

« Je vois.. ça me rassure de voir que je suis pas seul ». 

 Tu te vois revenir dans le salariat ?

En 15 ans j’ai vécu quelques périodes de turbulences, et toujours cette même question

« Tu te vois revenir dans le salariat ».

Alors je ne sais pas si je suis une ovnie dans un marché où on aime ranger les gens dans des cases ! Mais cette question m’hérisse les poils.

En réalité, je crois que … 

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